Texte 2005002062
Article 1er.Un montant global de 177.298 euro, à imputer à l'allocation de base 55.12.3326.43 du Budget général des dépenses pour 2005, est réservé pour l'accueil des victimes de la traite des êtres humains.
Ce montant est destiné à couvrir les frais d'accueil exposés pour des personnes victimes de la traite des êtres humains qui ont obtenu un permis de séjour temporaire pour rester à la disposition de la justice à ce titre. L'accueil peut avoir lieu dans ces maisons d'accueil mêmes, dans des familles d'accueil ou dans des lieux tenus secrets pour des raisons de sécurité.
Le montant susmentionné est attribué sous toutes réserves uniquement si le centre d'accueil " Pag-Asa " revendique directement les frais et pour les centres d'accueil " Payoke " et " Sürya " via les centres publics d'aide sociale.
Art. 2.§ 1er. La liquidation de l'intervention de l'Etat prendra la forme de versements mensuels, sur présentation des pièces justificatives des dépenses qui doivent rester dans les limites de l'article 11, § 1er, de la loi du 2 avril 1965 relative à la prise en charge des secours accordés par les C.P.A.S. ainsi que de l'arrêté ministériel du 30 janvier 1995 réglant le remboursement par l'Etat des frais relatifs à l'aide accordée par les centres publics d'aide sociale à un indigent qui ne possède pas la nationalité belge et qui n'est pas inscrit au registre de population.
§ 2. Lorsque les organisations ont récupéré des montants ayant fait l'objet d'une subvention partielle ou totale de l'Etat, ces organisations vireront les montants récupérés dus à l'Etat sur le compte chèque postal du SPP Intégration Sociale, Lutte contra la Pauvreté et Economie sociale ou l'Etat déduira les montants récupérés de la prochaine subvention.
Art. 3.Au cas où elles feraient appel à cette intervention de l'Etat, les organisations s'engagent à informer mensuellement le SPP Intégration Sociale, Lutte contra la Pauvreté et Economie sociale du nom, du nombre et de la nationalité des personnes aidées ainsi que des modalités de l'aide accordée et ce afin d'éviter une éventuelle double intervention.
En ce qui concerne l'accueil des personnes victimes de la traite des êtres humains, une copie du permis de séjour temporaire sera ajoutée. Une copie de l'attestation de l'introduction de la plainte sera également envoyée au SPP après la période de 45 jours.
Art. 4.Notre Ministre de l'Intégration sociale est chargé de l'exécution du présent arrêté.
Donné à Nice, le 26 mars 2005.
ALBERT
Par le Roi :
Le Ministre de l'Intégration sociale,
Ch. DUPONT.